09 décembre 2006

Marc, I, 16-20 : la méditation (Par Alexandra !)

Hum! Perso, je connaisssais cet Evangile super connu, apres ce qu'on peut y penser... moi en fait ce qui me frappe c'est la maniere de simon andré etc à partir immédiatemment, bon ok c'est sur ca s'est pas passé aussi vite je pense, mais c'est le détachement à quitter toute attache pour une autre, et pourquoi? je crois que c'est pour suivre l'Amour, donné par Jésus. alors, et nous? dans notre vie de jeunes et quotidiennement, ne sommes nous pas appelés par Dieu pour suivre le "droit chemin" ! bon c'est sur, on a parfois d'autre priorités, mais moi en tout cas, j'ai une attache avec Jesus, et meme si j'y pense pas souvent je peux pas oublier. Serions nous tous prets à le suivre? C'est dur, très dur, mais qui a dit qu'aimer était chose faite?
[rockfan = Alexandra]

1 commentaire:

Zabou_pdlg a dit…

Jolie méditation ma chère Alexandra !

A mon tour, je vous partage quelques lignes écrites un soir sur ce texte :

« Ils le suivirent » : c’est bref. Radicalité de l’appel, radicalité de la réponse… Saint Marc présente les choses ainsi, si tôt dans son texte, pour nous montrer l’importance de la vie en communauté : nous ne sommes pas seuls dans notre vie chrétienne, nous sommes chrétiens avec les autres.

Un appel « choc », une réponse directe, c’est troublant. On ne peut qu’imaginer que ces hommes connaissaient déjà Jésus, physiquement ou bien au moins dans leur cœur tant leur disponibilité à son égard paraît grande. Pour suivre Jésus, il faut s’y préparer et il n’y a qu’une façon pour cela : chercher à progresser dans notre vie intérieure, celle-ci ayant forcément des répercussions sur toute notre vie par la suite.

Suivre Jésus ? Qu’est-ce ? Chacun d’entre nous y est appelé, selon ses charismes propres, mais il nous appartient de répondre ou non aux appels que Jésus nous lance : sommes-nous prêts à suivre l’exemple de ces humbles hommes ? A dire « ok Seigneur, je te fais confiance, mène-moi là où tu veux, je te suis » ? Cela demande une conversion de notre part, c’est-à-dire un regard, un cœur, qui apprend à se tourner vers Dieu avant tout. L’Avent n’est-il justement pas un bon moment pour progresser dans cette conversion ? C’est aussi cette conversion de tout notre être qui, peu à peu, fera de nous ces « pêcheurs d’hommes » dont parle le Christ afin que nous vivions cette belle parole de Saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ».